30 septembre 2012


Coucher de soleil Hokitika Après quelques jours passés sur les sentiers, nous nous arrêtons à Hokitika pour reprendre des forces (se faire une bonne petite soirée crêpes), prendre une douche et laver les affaires. Nous retrouvons également nos amis Belges, rencontrés il y a quelques mois pendant les vendanges à Cromwell et décidons de faire un bout de chemin avec eux. La ville, à l’inverse de beaucoup de villes sur la côte Ouest est très orientée sur la mer et plutôt accueillante, elle est également spécialisée dans la jade (nous complétons d’ailleurs notre collection avec un pendentif pour Alban et des boucles d’oreilles pour Ingrid).



La recompense après une journée de marche Nous partons à la découverte des montagnes environnantes (pour changer!) sur un sentier amenant (cette fois encore!) à une source d’eau chaude. Si la piscine est de taille beaucoup plus modeste que la dernière fois, nous pouvons toutefois “plonger” tous les 4 dans ce gros bain chaud.Le lendemain, après une première journée passée dans le fond de la vallée nous prenons de la hauteur avec pour objectif de monter jusqu’à un col à environ 1400m, malheureusement nous sommes contraints de rebrousser chemin à quelques centaines de mètres de celui-ci car la neige rendait la montée de plus en plus difficile. Nous nous contentons donc d’admirer la vue sur les sommets et repartons en direction du refuge où nous avions passé la nuit précédente et où notre bain chaud nous attendait. Nous repartons ensuite par le même chemin pour récupérer notre van et rentrer en direction d’Hokitika avant que le temps ne se gâte…



Après une semaine passée dans les alentours d’Hokitika, il est temps pour nous de reprendre la route en direction du nord de l’Ile du Sud. Nous nous arrêtons non loin de Ancienne mine d'or Blackball, une des nombreuses anciennes villes minières de la région (revoir l’article sur la ruée vers l’or) et empruntons un ancien chemin, taillé et utilisé par les mineurs pour se rendre jusqu’aux différents gisements. Le sentier et la mine s’appellent d’ailleurs Croesus en référence à la célèbre devise “Riche comme Croesus” car les mineurs espéraient y faire fortune. Nous retrouvons sur le chemin quelque traces de ce passé : les sites de plusieurs anciens hôtels aujourd’hui détruits et les restes d’une presse permettant de concasser le quartz pour en extraire l’or. Le chemin est très agréable, et la vue au-dessus de la forêt est à couper le souffle. Nous passons la nuit dans un très beau refuge à flan de montagne et apprécions un magnifique coucher de soleil et surtout un lever de soleil encore plus beau. Le lendemain nous nous montons jusqu’au point culminant de la rando (Mt Ryall, 1220m) qui offre un panorama splendide à 360° sur les montagnes d’un coté et la mer de Tasman de l’autre. Le ciel est tellement dégagé qu’on verrait presque l’Australie!


Au sommet

De retour “on the road”, nous remontons la route pendant encore environ 200km jusqu’à Karamea. Ici impossible de monter plus haut, c’est encore une fois le bout du bout du monde! L’unique route qui relie ce petit coin de paradis à Westport, la ville la plus proche, est sinueuse est longue de 100km. Mais le détour en vaut la peine et nous nous DSCN4899 posons dans un petit camping au décor de carte postale entre palmiers et plage de sable blanc. Nous sortons short, t-shirt et lunettes de soleil et nous nous enduisons de répulsif (pour tenter de nous protéger des méchants sandflies voraces tout excités de retrouver des touristes à la chair fraiche) et nous partons nous promener le long de la dernière étape du sentier Heaphy Track. La balade est splendide et nous rappelle l’ambiance côtière d’Abel Tasman Coastal Track avec cependant une mer un peu plus agitée… Un beau feu sur la plage un soir de pleine lune et la visite des arches de calcaire à quelques kilomètres concluent la parenthèse dans ce petit coin de paradis.



Pour notre retour dans la région de l’or, ce n’est pas avec les pépites que nous avons fait fortune mais plutôt avec toutes les belles images et le souvenirs de ces paysages si


sauvages que nous nous sommes encore enrichis…. !



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Vue au petit matin depuis le refuge

24 septembre 2012


Crepes party Pour vous faire vivre cette année avec nous d’encore un peu plus près, nous vous proposons cette fois de partager nos meilleures recettes sachant que notre cuisine équipée comporte en tout et pour tout un seul gaz, pas de frigo ni de four. Mais même de l’autre côté de la planète, on apprécie de bien manger et surtout il n’y a pas à dire, l’aventure ça creuse!



1- Les crêpes (suzettes) : la frenchie touch’


French crepesNous n’avons surement jamais mangé autant de crêpes que depuis nous sommes en NZ! Au cours de chaque wwoofing, nos hôtes nous ont demandé de préparer un plat typiquement français. Et souvent ce sont les crêpes qui se sont imposées! Simple et efficace, sucrées et salées, ce fut à chaque fois un délice et un succès!



2- Les pommes de terres rissolées maisons et la petite pièce de boeuf : la spéciale après rando.


DSCN3445Un bon petit plat souvent agrémenté d’une petite bouteille de vin… et oui après l’effort le réconfort! Contrairement à d’autres viandes, le boeuf est vraiment bon marché ici et surtout la plupart du temps délicieux! Un petit gout de samedi midi à Paris, la Tour Eiffel en moins mais les montagnes en plus! Seuls petits inconvénients la (trop?) grande consommation de gaz afin de faire rissoler les 2 kg de patates que l’on engloutit ainsi que la forte odeur de graillon qui nous accompagne pour la nuit!



Petite variante lorsque les randos deviennent trop fréquentes : le burger maison, avec ses petits oignons caramélisés et son cheddar fondu!


Burger

3- Wok de légume à la sauce au soja : le côté santé nature


Au menu ce soir  printanière de légume, boeuf pané accompagné par un petit verre de pinot noir Cuisine d’Yvano ne veut pas toujours dire mal-bouffe et nous avons parfois envie d’un petit peu de verdure! Sortez les éplucheurs et les opinels bien aiguisés, débitez carottes-oignons-brocoli, faites revenir quelques minutes dans une poêle bien chaude, ajoutez quelques gouttes de sauce soja et quelques pincées d’épices et le tour est joué!



4- Les poireaux à la crème et curry : un classique exotique


Poulet-poireaux crème te curry Là encore le point fort de la recette est sa simplicité et sa rapidité! Tous les ingrédients sont dans le titre… à déguster avec des petits morceaux de poulet ou un bon pavé de saumon! Yummy… On va encore passer pour des alcooliques mais accompagné d’une petite bouteille de sauvignon blanc kiwi, ce plat n’en est que meilleur!



5 – La cuisine du monde à l’autre bout du monde


Entre la poutine québécoise à la mode kiwi, les recettes allemandes (german boulettes et saucisse de frankfort customisées) et fajitas sud-américaine nous poursuivons le voyage un peu plus loin et prenons de l’avance pour les prochaines vacances!




DSCN4593 Poutine kiwi (2)


Si globalement, on trouve la nourriture ici plus que correct, le doux parfum des spécialités françaises commence quand même à nous manquer :


- Comment ce fait-il que les kiwis ne sachent pas faire de bon fromage avec toutes les vaches qu’ils ont et tout le lait qu’ils exportent ? Quel dommage! Et on donnerait cher pour une bonne raclette ou autre tartiflette…


- De la bonne charcuterie, un bon gros saucisson ou une bonne rillette… là encore nos chers amis kiwis ne sont pas les meilleurs et mis à part du salami et du jambon insipide, il est difficile de trouver de quoi remplir le traditionnel sandwich du midi.


- Et pour finir dans les clichés franco-français, on ne cracherait pas devant une bonne baguette, un petit croissant ou une grosse pâtisserie.



Après plus de 8 mois, on commence cependant à être à court d’idées culinaires (même si rassurez-vous il ne s’agit pas ici des 5 seuls plats que l’on ai mangé jusqu’ici!), envoyez nous vos idées recettes! Mais n’oubliez pas que nous sommes sur l’hémisphère sud, que les saisons sont inversées et que les légumes d’été vont seulement arriver pour nous.



ps: le prochain jour de pluie nous vous proposerons un petit tour d’horizon des plats typiques kiwis!


Posté le 24 septembre 2012 à Nouvelle Zélande

Pas de commentaire

20 septembre 2012


La source d'eau chaude 

Voyant les prévisions météo s’améliorer pour la West Coast (= quelques éclaircies entre les averses pour une des régions les plus humides au monde – à côté les Vosges ce serait presque le Sahel!), nous nous décidons finalement à quitter Wanaka.





Haast passHaast pass Une fois le col séparant les régions de l’Otago et de la West coast franchi (Haast past), nous retrouvons cette partie de la NZ désertique et sauvage entre la forêt subtropicale oppressante et la mer de Tasman déchainée. Une région très inhospitalière pour l’homme : les 600km de la cote ouest sont peuplés part seulement environs 30 000 individus.




Après un dernier passage au point d’information pour vérifier la météo, nous nous engageons pour une randonnée de 3 jours un peu spéciale le long de Copland Valley. Spéciale car même en hiver (ou au printemps!) il ne faut pas oublier de mettre son maillot de bain dans le sac à dos pour profiter d’une baignade dans des piscines d’eau chaude naturelles. L’eau sort à environ 60°C de la terre et alimente 4 piscines qui sont à des températures différentes. Situés à quelques mètres de Welcome Flat Hut, ces sources chaudes sont bien agréables après une longue journée de marche dans la forêt dense de la vallée. Le cadre est magnifique et nous n’avons pas pu résister à une 2ème baignade nocturne en admirant le ciel étoilé et les constellations de l’hémisphère sud.


Alban dans les hot pools Ingrid dans les hot pools

SwingbridgeSwingbridge Le lendemain, alors que beaucoup de randonneurs redescendent vers le parking, nous continuons plus haut dans la vallée afin de sortir de la forêt et de se rapprocher des sommets. En effet, nous sommes seulement à quelques kilomètres de Mt Cook Village (de l’autre côté des montagnes!) et au pied des plus hauts sommets kiwis parmi lesquels le fameux Mt Cook dont nous parvenons enfin à capturer l’image à son insu, par derrière! Copland Valley et le col du même nom qui la domine ont même été envisagé comme route possible pour relier Mt Cook Village et la West Coast au début du siècle. Si le projet (un peu fou!) n’a pas abouti, le sentier et le col sont toujours un terrain de jeu réputé pour les alpinistes expérimentés.


Mont Cook Upper Copland Valley


Nous n’aurons pas l’occasion de gravir le col cette fois car des coulées d’avalanches nous bloquent en haut de la vallée. Nous rebroussons chemin et passons une petite nuit en amoureux à Douglas Rock Hut, un refuge de 8 places datant de 1930.


Ici pas de “hot pools” mais une vue qui vaut le détour et un sentiment d’isolement total qui ne sera rompu que par la liaison radio quotidienne de 16h35 afin de connaitre les


dernières prévisions météo:


Douglas Rock HutDouglas Rock Hut “ – Douglas Rock Hut? Ici Fox Base! Stop


Alban : – Hello comment ça va?


Base: – Avez-vous entendu la météo?


Alban : – Oui mais pouvez-vous juste confirmer celle de demain? (car on n’avait pas la même interprétation entre nous et dans tous les cas ils ont annoncé des averses alors qu’il a fait grand beau!)


[… le ranger répète la météo…]



Alban : – Ok merci ! Tout va bien ici! Bonne soirée ! Bye bye! (comme si il était au téléphone avec un pote!) "


[fin de la liaison radio]



DSCN4715DSCN4715 Après une nuit un peu fraiche, nous partons aux aurores et avalons à bons pas les 25 kms qui nous séparent du parking. Nous croisons sur le chemin un possum mort, première victime de la grande campagne d’extermination dont nous avons été témoins la veille. En effet, les possums, introduits en NZ pour leur fourrure, causent des dégâts importants dans la nature car ils n’ont pas de prédateurs. Ils sont une réelle menace pour l’écosystème et les espèces endémiques (en particulier les kiwis). Les organisations en charge de la protection de l’environnement tentent depuis plusieurs années de faire disparaitre cette espèce en utilisant des moyens parfois controversés, tel que le largage par hélicoptères de boules de poison sur de larges étendues.



Après avoir récupéré Yvano, nous nous dirigeons vers les glaciers avant de poursuivre notre remontée de la West Coast jusqu'à Hokitika.



Vue depuis Fox glacier

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13 septembre 2012


Vue depuis HaweaNous n’envisagions pas quitter la NZ sans revenir voir la ville de nos rêves que nous avions quitté en avril sous un magnifique soleil et de très belles couleurs automnales: Wanaka. Nous la retrouvons cette fois, entourée de sommets enneigés, prête à accueillir le printemps qui se fait toutefois attendre : la neige est tombée abondamment ces derniers jours (plus d’un mètre dans les stations) et les vitres intérieures du campervan ont de nouveau subit le gel ( -1°C au petit matin, dur dur de sortir de la couette, hein Ingrid !).



Les pistes de Snow FarmQui dit neige, dit ski! Si nous sommes revenus dans le coin c’est aussi un peu pour tester la seule et unique station de ski de fond du pays : Snow farm. Nous choisissons la plus  belle journée de la saison (parole de locaux) pour découvrir la station. Arrivés en haut, nous louons le matériel de skating et s’empressons d’aller faire crisser les spatules sur les pistes fraichement damées et encore vierges de toute trace. Après quelques kilomètres nous ne sommes pas déçus! Snow farm n’a rien à envier aux stations nordiques françaises et possède même un petit stade de biathlon. C’est un véritable bonheur de se retrouver quasiment seuls (mis à DSCN4521part quelques fusées de la team des USA s’entrainant ici qui passent de temps en temps) sur la longue piste longeant la rivière avec de très beaux panoramas sur les sommets environnants. Nous revenons ensuite (difficilement) jusqu’à notre point de départ, surtout pour Alban pour qui la neige est trop molle et qui comme souvent, en ski de fond, nous a offert une de ces magnifiques chutes dont il a le secret!



DSCN4537 Pour varier les plaisir, nous essayons l’après midi de faire un peu de classique (une première pour Alban) et partons nous promener. “- T’as vu comme j’ai fait des progrès. – Ah ouais ah ouais” (rip marius !).



L’ambiance dans la station est très sympa, bien que la moyenne d’âge soit un peu élevée... Et nous mesurons la popularité du ski de fond français : entre un anglais fan de Vincent (Vittoz) et un kiwi qui s’entraine pour la transjurassienne. Une belle expérience a mettre sur le compte de notre aventure kiwi.




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Le lendemain, changement de chaussures mais pas de décor, nous nous attaquons cette fois à pied à l’ascension de Breast Hill qui surplombe le lac Hawea. Après une raide montée en zig zag, nous suivons une crête exposée jusqu’au sommet culminant à 1578m (soit quand même 1200m de dénivelé).Le panorama en haut est à couper le souffle sous le regard bienveillant du Mont Aspiring qui est définitivement moins capricieux que son grand frère Mt Cook.


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La magie opère toujours: nous sommes toujours sous le charme de ce petit coin de paradis aux ressources inépuisables. Il ne nous manque plus que les fonds nécessaires pour investir dans la maison de nos rêves. Envoyez vos dons !! :-)



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9 septembre 2012


Mont Cook L’Ile du sud n’aura bientôt plus de secrets pour nous… Cependant, son plus haut sommet reste pour nous toujours un mystère. En effet, le Mont Cook ou Aoraki a joué son capricieux avec nous et n’a pas voulu montrer le bout de son nez alors que nous étions sur la côte ouest. Nous avons donc décidé de le surprendre et de tenter un approche par le coté est et le village qui porte son nom.




Direction Mackenzie country et Mt Cook village pour aller admirer les plus haut sommets kiwis et les nombreux glaciers qui représentent 40% de la surface du parc du même nom.



Belle journée ! Malheureusement, malgré tous nos efforts pour l’amadouer, Monsieur n’a pas voulu nous saluer à notre arrivée. Nous nous sommes donc contentés de la visite du centre d’interprétation pour s’imaginer ce que nous cachaient les nuages et la pluie.


Le lendemain, les choses se précisent et Mt Cook, bien matinal, nous a cette fois accompagné de loin pour le petit déjeuner. Nous décidons donc d’aller à sa rencontre discrètement en passant par une vallée détournée et en faisant mine de s’intéresser davantage à Tasman glacier son voisin. Ce dernier, le plus long et plus large de NZ couvre une surface de 100km2 sur 28km de long. Impressionnant! Le lac à son extrémité est recouvert d’icebergs qui flottent dans une températures de -2°C. Mais une fois arrivés au point de rencontre, Mr Cook avait la tête dans les nuages et avait déjà probablement oublié notre rendez-vous (sal….!). Nous nous consolons avec un pique-nique partagé avec un chamois et une vue sur d’autres sommets moins capricieux.



Alban et Sir Edmund HillaryDe retour au village, nous partons sur les traces d’une autre célébrité locale plus fiable : Sir Edmund Hillary! Une galerie et un très  beau film sont en effet consacrés au premier homme à gravir l’Everest en 1953. Les kiwis ne sont pas peu fier de leur alpiniste mondialement connus qui a au cours de sa vie passionnante mené d’autres expéditions moins réputées mais  tout aussi exceptionnelles: traversée de l’Antarctique, constructions d’écoles et hôpitaux au Népal…



Mont Cook... Le lendemain nous tentons une dernière approche de Mount Cook avant la tempête qui s’annonce et choisissons d’emprunter le sentier “des touristes”, plus traditionnel pour aller lui faire un dernier coucou. De nouveau le géant se cache et nous aurons besoin de toute notre créativité pour imaginer la vue “carte postale” sensée s’offrir à nous.



Notre visite dans la région n’a tout de fois pas été complètement vaine puisque nous avons pu profiter des immenses lacs glaciaires, des montagnes enneigés et des paysages à couper le souffle rappelant certaines scènes du seigneur des anneaux.


Ben Ohau Lake Ohau (2) Lake Tekapo (2)

Pas rancuniers pour deux sous, nous ne lâchons pas l’affaire avec Mister Mt Cook et retenterons notre chance ultérieurement!



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1 septembre 2012

DSCN4296Après avoir déposé nos reporters de choc à l’aéroport, nous avons choisi d’aller visiter Bank peninsula et Akarora la plus française des villes kiwis.



Mais avant, nous avions une mission à réaliser : rapporter des tee shirt à la famille d’accueil, d’Alex un copain belfortain, lors de son séjour en NZ il y a plus de 5 ans. Adresse en main, nous commençons notre jeu de piste (on se serait cru dans la carte au trésor, avec à la place de l’hélicoptère le trajet en van, je sais c’est un peu plus terre à terre!). Arrivés à la dite adresse on commence le tour des voisins mais personne n’a entendu parler d’eux… jusqu’à ce qu’on apprenne qu’ils avaient déménagés depuis plus d’un an…! Avec l’aide des voisins nous finissons par trouver leur adresse, dommage ils habitent maintenant en Australie… Ce sera donc pour un prochain voyage à moins que nous les envoyions par la poste ! Mission donc toujours en cours…




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DSCN4302 Nous reprenons la route le lendemain sous un magnifique soleil et sentons à présent les prémices du printemps. Une fois sortis de Christchurch, nous atteignons rapidement Bank peninsula et empruntons “summit road” une route de crêtes avec la mer d’un coté (parfois même les 2), les collines et au loin les sommets encore enneigés des alpes. Nous nous arrêtons à Okains bay pour passer la nuit dans un immense camping désert (on a encore le temps avant l’arrivée des touristes !!). Le lendemain, nous nous dirigerons vers Akorara, une baie magnifique choisie en 1840 pour l’installation de colons français. Malheureusement les frenchies sont arrivés avec un peu de retard : la NZ était déjà anglaise depuis seulement 8jours. ( Bref, à une semaine près, il serait parfois plus facile de comprendre et communiquer avec les kiwis, quoi que !)  La ville joue pleinement la carte française, les noms des rues sont en francais, les restaurants également et on retrouve de nombreux drapeaux bleu, blanc, rouge dans les rues.


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Après 3 semaines à voyager en famille et dans le luxe (une douche par jour si on voulait, c’est ça le luxe pour nous maintenant…), nous retrouvons nos petites habitudes pour profiter à fond des derniers mois.


ps : bonne rentrée à tous! Nous espérons que vous avez bien profité de l’été